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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S142-S142, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324571

ABSTRACT

Introduction Les réponses immunitaires humorales 12 mois après la primovaccination Covid-19 par des vaccins à ARNm chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont été comparées à celles obtenues chez des participants contrôles. Matériels et méthodes Les réponses des PVVIH et les contrôles séronégatifs inclus dans la cohorte prospective multicentrique ANRS0001S COV-POPART ont été analysées. Le pourcentage (IC 95%) de répondeurs (anticorps IgG anti-Spike positifs) et les moyennes géométriques des titres (IC 95%) des anticorps IgG anti-Spike (BAU/mL) ont été évalués à 1 mois et 6 mois après la 2ème dose du schéma de primovaccination et à 12 mois uniquement chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro contre la souche originale, Delta et Omicron BA.1) ont été mesurés dans un échantillon de participants. Les participants ayant à l'inclusion ou au cours des visites de suivi des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. Les tests sérologiques (ELISA Euroimmun) et la séroneutralisation ont été évalués de manière standardisée et centralisée. Résultats Au total, 858 PVVIH et 1156 contrôles ont été inclus. Les PVVIH étaient plus âgées que les contrôles: 55,2 ans (49,6-60,6) vs 46,6 ans (36,3-56,6) et plus fréquemment des hommes (75,1% vs 48,9%). Parmi les PVVIH, 97,3% étaient sous traitement antirétroviral, 95,6% avaient une charge virale indétectable et 71,8% avaient un taux de CD4 supérieur à 500 cellules/mm3. Les participants avaient principalement reçu le BNT162b2 en primovaccination (93% des PVVIH vs 84% des témoins) et 53,1% avaient reçu une dose de rappel (57,2% des PVVIH (délai médian après la 2ème dose: 6,1 mois [5,9-6,7]) et 50,1% des contrôles (délai médian 6,0 mois [5,5-6,2])). Le pourcentage de répondeurs 1 mois après la 2ème dose était élevé mais plus faible chez les PVVIH que chez les contrôles ((98,7% [97,7;99,3] vs 99,9% [99,5;99,9], p=0,0001)). Les PVVIH présentaient des niveaux significativement plus faibles d'anticorps anti-Spike à 1 mois ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p<0,0001)) et 6 mois (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=<0,0001) mais des niveaux similaires à 12 mois (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0,3387) chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les PVVIH présentaient des anticorps neutralisants significativement plus faibles contre les souches originales, Delta et Omicron BA.1 à 1, 6 et 12 mois après la primovaccination par rapport aux contrôles. La dose de rappel a augmenté de manière significative les titres d'anticorps neutralisants contre les souches originales et Delta et, dans une moindre mesure, contre Omicron. Conclusion Les taux de répondeurs à 1 et 6 mois d'un schéma de primo-vaccination Covid-19 à ARNm étaient élevés chez les PVVIH mais leurs titres d'anticorps totaux et neutralisants étaient inférieurs à ceux des contrôles. Une dose de rappel d'ARNm a augmenté les titres d'anticorps IgG anti-Spike à des niveaux similaires à ceux des contrôles, mais l'activité neutralisante, notamment contre Omicron, est restée plus faible. Liens d'intérêts déclarés P.L. Interventions ponctuelles: Astrazeneca, GSK, Moderna, MSD, Pfizer, Sanofi

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S145-S146, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324298

ABSTRACT

Introduction La vaccination COVID-19 par un schéma hétérologue ChAdOx1-nCoV19/vaccins ARNm pourrait induire une plus forte réponse immunitaire humorale qu'une vaccination homologue jusqu'à 6 mois après la seconde dose;l'activité neutralisante des anticorps à 6 mois est mal connue. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2 et sa persistance jusqu'à 6 mois. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude de l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 en populations particulières. Ont été inclus des sujets âgés de 18-54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe 1, ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 ayant reçu 1 dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe 2, BNT162b2/BNT162b2 ayant reçu 2 doses du vaccin BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike (anti-S) et d'IgG neutralisants spécifiques (souche Wuhan chez tous et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-groupe) ont été évalués de façon centralisée 1 mois et 6 mois après la seconde dose. La réponse lymphocytaire T (Elispot IFNgamma) a été mesurée à J0 et 1 mois après la 2e dose de vaccin. Résultats Au total, 176 sujets ont été inclus dans le groupe 1 hétérologue (69,9 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 28-44)) et 237 dans le groupe 2 homologue (49,4 % de femmes, âge médian 45 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 175 (99,4 %) et 160/161 (99.4%) respectivement à 1 mois et 6 mois pour les sujets du groupe 1;100% et 125/126 (99.2%) des sujets du groupe 2. Les moyennes géométriques (GMT) des titres en IgG anti-S étaient de 1422,4 BAU/mL (IC95% 1298,0–1558,7) et 219,7 (193,8–249,1) respectivement à 1 et 6 mois dans le groupe 1;1493,5 (1382,1-1614,0) et 234,2 (200,9-272,9) dans le groupe 2. Une séroconversion en IgG neutralisants envers la souche Wuhan était observée chez 100% des sujets testés et 155/160 (96.9%) respectivement à 1 mois et 6 mois dans le groupe 1, 236/237 (99.6%) et 116/125 (92.8%) dans le groupe 2;vis à vis du variant Omicron BA.1, 30/33 (90.0%) et 14/32 (43.8%) à 1 et 6 mois respectivement dans le groupe 1 et 2/5 (40%) et 0/5 dans le groupe 2. Une réponse lymphocytaire T était observée à 1 mois chez 14/18 (77.8%) et 13/18 (72.2%) des participants du groupe 1 et du groupe 2, respectivement. Conclusion Une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 induit une réponse immunitaire robuste et durable jusqu'à 6 mois après la primo vaccination. La neutralisation envers Omicron est réduite de moitié à 6 mois. Aucun lien d'intérêt

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S62-S62, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2326722

ABSTRACT

Introduction Des cas de COVID-19 graves ont été rapportés chez des enfants et des adolescents, en particulier lorsque ceux-ci sont atteints de maladies chroniques. La réponse vaccinale chez les enfants et les adolescents peut différer de celle des adultes et entre populations pédiatriques. Nous avons évalué la réponse humorale 1 mois après primo-vaccination contre le COVID-19 au sein de populations pédiatriques. Matériels et méthodes Etude ancillaire pédiatrique (5-17 ans) de la cohorte prospective multicentrique française des patients sains ou atteints de maladie chronique (ANRS0001S-COV-POPART, NCT04824651), afin d'évaluer 1 mois après 2 ou 3 doses du vaccin à mRNA BNT162b2 dans chaque sous-population les proportions de répondeurs (IgG anti-Spike positifs), de répondeurs forts (≥2795 BAU/mL), et de répondeurs ayant des anticorps neutralisants spécifiques. Résultats Parmi 148 participants, le sérum de 71 patients et de 27 sujets contrôles ont pu être analysés. La proportion de répondeurs était de 100% (n=27) pour la population contrôle et 92% (n=65) chez les patients. Les 6 patients non-répondeurs concernaient les populations « transplantation d'organe solide (TOS) », « cancer/hémopathie (CH) » (2 leucémies aiguës), et « déficit immunitaire héréditaire (DIH) ». Les sous-populations drépanocytaires (67%), DIH (58%), et rhumatologiques (RMI, 46 %) avaient le plus de répondeurs forts. Parmi les contrôles 96% avaient des anticorps neutralisants spécifiques contre 75% des CH, 82% des TOS, 85% des RMI, et 88% des transplantés de cellules souches hématopoïétiques. Conclusion La réponse humorale au vaccin COVID-19 était généralement bonne chez les enfants et les adolescents sauf dans certaines populations d'immunodéprimées. Aucun lien d'intérêt

4.
Topics in Antiviral Medicine ; 31(2):144-145, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2316726

ABSTRACT

Background: We compared the 12-month post primary vaccination humoral immune response to mRNA COVID-19 vaccines in PLHIV and controls. Method(s): PLHIV and HIV-negative healthy controls included in the French national multi-center prospective COVID 19 vaccine cohort study ANRS0001S COV-POPART were analyzed. Percentage (95% CI) of responders (positive anti- Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies) and geometric means titers (95% CI) of anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (BAU/mL) were assessed at 1 month and 6 months (M) after the 2nd dose of the primary vaccination and at 12 months in those who received a booster dose. Specific neutralizing antibodies (nAbs) (in vitro neutralization assay against original, Delta and Omicron BA.1 strains) were estimated in a subset of participants. Serological tests (ELISA Euroimmun) and seroneutralization were performed centrally. Result(s): Overall, 858 PLHIV and 1156 controls were included. PLHIV were older than controls: 55.2 years, (49.6-60.6) vs 46.6 years (36.3-56.6) and more frequently male (75.1% vs 48.9%). Among PLHIV at inclusion, 97.3% were under antiretroviral therapy, 95.6% had an undetectable viral load and 71.8% had CD4 counts above 500 cells/mm3. Participants had namely received BNT162b2 as the primary vaccination (93% in PLWHIV vs 84% in controls) and 53.1% had received a booster dose (57.2% in PLHIV (median time after the 2nd dose: 6.1 M [5.9-6.7]) and 50.1% in controls (median time 6.0 M [5.5-6.2])). Percentage of responders after the 2nd dose was lower in PLHIV than controls ((98.7% [97.7;99.3] vs 99.9% [99.5;99.9], p=0.0001)). PLHIV had significantly lower levels of anti-Spike antibodies at 1 M ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p< 0.0001)) and 6 M (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=< 0.0001) but similar levels at 12 M (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0.3387) (Figure A). PLHIV had significantly lower nAbs against original, Delta and Omicron BA.1 strains at 1, 6 and 12 M after primary vaccination compared to controls. The booster dose significantly increased the titers of nAbs against original and Delta strains and, to a lower extent, against Omicron (Figure B). Conclusion(s): PLHIV had high response rates to mRNA COVID-19 vaccines but lower titers of antibodies and nAbs at 1 and 6 M after primary vaccination than controls. One mRNA booster dose increased SARS-CoV-2 IgG antibodies titers to similar levels to controls but neutralizing activity especially against Omicron remained lower. (Figure Presented).

5.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101623-101623, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2295557

ABSTRACT

Introduction En France, la campagne de vaccination COVID-19 a débuté fin 2020. Les personnes à haut risque d'infection sévère, notamment les personnes présentant des comorbidités et/ou immunodéprimées, ont été rendues prioritaires pour la vaccination. Dans ce contexte, la cohorte ANRS0001S COV-POPART a été mise en place début 2021 avec pour objectif d'évaluer les réponses immunitaires humorales et cellulaires à la vaccination COVID-19 dans ces populations spécifiques, avec plusieurs points de suivi jusque 24 mois post-vaccination. Les recommandations gouvernementales nationales ayant continuellement évolué depuis l'initiation de la cohorte, il a été nécessaire d'adapter les documents relatifs à la cohorte et son organisation. Méthodes Il s'agit d'une cohorte nationale française, multicentrique, avec un recueil prospectif de données cliniques et biologiques dans 14 sous-populations (11 groupes de participants présentant une condition chronique d'intérêt, et 3 groupes contrôles). Le protocole et le calendrier de suivi ont dû être plusieurs fois modifiés pour prendre en compte les nouvelles recommandations, dont la mise en place de doses de vaccin additionnelles, la campagne de rappels, la vaccination des enfants, etc. Un circuit de prélèvement en flux tendu a été mis en place sur la base des circuits existants de la biobanque de l'ANRS ;MIE. De même, un circuit logistique pour les PBMC a été mis en place. Des tutoriels vidéos ont été créés pour aider à la formation des centres investigateurs. L'eCRF simplifié a été paramétré pour permettre le rendu des résultats sérologiques aux participants via leurs services d'inclusion. Des procédures opératoires standardisées (POS) et des plans d'analyses statistiques (PAS) standardisés sont utilisés pour harmoniser l'analyse de toutes les données. Résultats Le protocole initial a été prêt en moins d'un mois, incluant la sélection de 36 centres cliniques, correspondant à plus de 200 services et plus de 1000 collaborateurs. Les instances réglementaires ont donné l'autorisation d'inclure le 02/03/2021. La première inclusion a eu lieu le 25/03. Entre ces deux dates, l'eCRF a été paramétré, tous les circuits définis et les POS rédigées. Plus de 6000 participants ont été inclus en moins de huit mois, et 10 amendements ont été implémentés dans le protocole en deux ans, reflétant l'évolution rapide et continue des recommandations. L'eCRF a été adapté selon les amendements, et les variables collectées ainsi que la base de données ont été actualisées. En fonction du schéma vaccinal, la visite d'inclusion et le calendrier de suivi ne sont pas identiques pour tous les participants de la cohorte, complexifiant l'analyse statistique. Un monitoring centralisé de tous les consentements a été mis en place afin de répondre aux exigences réglementaires avant l'utilisation des échantillons et leur analyse. A ce jour les consentements de plus de 90 % des participants ont été monitorés et environ 25 000 résultats sérologiques provenant d'un laboratoire partenaire sont disponibles. Conclusion La cohorte fait face à des défis de grande ampleur, de rapidité de mise en place, et d'adaptation continue aux multiples évolutions des recommandations vaccinales, entrainant une nécessaire réactivité de l'équipe à tous les niveaux, et complexifiant la gestion de la cohorte. Grâce à une certification ISO9001 et aux réseaux préexistants, ces défis ont été relevés. Mots clés COVID-19 , Vaccination , Challenges Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

6.
Open Forum Infectious Diseases ; 9(Supplement 2):S8-S9, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2189494

ABSTRACT

Background. We evaluated the immune response to COVID-19 vaccines in several specific populations at high risk of severe COVID-19. Methods. Participants from the French national multi-center prospective cohort studyANRS0001S COV-POPART were included (11 specific subpopulations: and 2 control groups (18-64 years and over 65 years)). In this preliminary analysis patients and controls who had received at least two vaccine doses have been included. Percentages (95% confidence intervals (CI)) of participants with anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (ELISA) and specific neutralizing antibodies (in vitro neutralization assay) were evaluated at one month after the second dose of COVID-19 vaccine. Results. 3703 were included: 2650 participants from specific subpopulations (171 solid cancers, 160 SOT, 100 HCT, 91 chronic renal failures, 141 systemic autoimmune diseases, 157 autoimmune inflammatory rheumatic diseases, 361 multiple sclerosis (MS) or neuromyelitis optica spectrum disorders, 61 hypogammaglobulinemia, 401 diabetic, 739 obeses non-diabetic and 476 HIV) and 1053 controls (893: 18- 64 years and 160 over 65 years). Median age was 51.7 years [InterQuartile range: 40.8 - 60.9] and 50.7% were male. Most of the participants received BNT162b2 vaccine (86.4%). In the control group, 100% (95%CI: 99.6;100.0) of those aged 18-64 and 99.4% (96.6;100.0) of those over 65 years developed anti-Spike IgG antibodies. PLWHIV, cancer and diabetic patients had high rate of responders after two doses with 98.3% (97.2;99.1), 93.0% (88.1;96.3) and 92.0% (88.9;94.5), respectively. The lowest percentage of responders was found in patients with SOT (13.8% (8.8;20.1), HSCT (34.0% (24.8;44.2) and hypogammaglobulinemia (52.5% 39.3;65.4). In both control groups, the frequency of neutralizing antibodies was similar to the anti-Spike IgG antibody response. In the immunodeficient populations, neutralizing antibodies responders tended to be less frequent than anti-Spike antibodies responders. Similar trends than for IgG antibody were identified (Figure 1). Anti-Spike and Neutralizing antibody (Ab) responses (95% CI) one month after the second dose of COVID-19 vaccine in specific and control populations. Conclusion. Lower COVID-19 vaccine humoral response was observed in specific populations than in controls, especially in patients with hypogammaglobulinemia, HSCT and SOT. (Figure Presented).

8.
Topics in Antiviral Medicine ; 30(1 SUPPL):349-350, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1881026

ABSTRACT

Background: High effectiveness of COVID-19 vaccines was demonstrated. In people living with HIV (PLWHIV), immunogenicity and efficacy of COVID-19 vaccines might be lower. We evaluated the humoral immune response to COVID-19 vaccines in PLWHIV compared to controls without specific comorbidities. Methods: PLWHIV and controls from the French national multi-center prospective COVID 19 vaccine cohort study ANRS0001S COV-PopART were included. Participants with pre-vaccination positive SARS CoV-2 antibodies, history of SARS CoV-2 infection, or positive SARS CoV-2 anti-nucleocapsid (NCP) antibodies were excluded. Percentage (95% confidence interval (CI)) of responders, geometric means (95% CI) of anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (ELISA) and specific neutralizing antibodies (in vitro neutralization assay) were estimated one month after the second vaccine dose. Serological tests (ELISA Euroimmun) with tests limits and seroneutralization for the original SARS-CoV-2 strain were performed centrally. Results: Among the 6089 participants included, 2625 were PLWHIV or controls;1212 had serological measures available one month after their second dose and 1133 had negative anti-NCP antibodies: 591 PLWHIV and 542 controls. PLWHIV were older than controls: 56.5 years, (51.2-62.2) vs 52.1 years (42.1-62.6) and more frequently male (78.7% vs 52.1%). All PLWHIV were under antiretroviral therapy, 76% had an undetectable viral load and 70.6% had CD4 counts above 500 cells/mm3. Participants had primarily received BNT162b2 (92.4% in PLWHIV vs 88.2% in controls). Proportions of participants who developed anti-Spike IgG (98.5% [97.1;99.3] vs 100.0% [99.3;100.0], p<0.01) and neutralizing antibodies (96.8% [95.0;98.1] vs 99.8 [99.0;100.0], p<0.01) were significantly lower in PLWHIV compared to controls. Of the nine non-responding PLWHIV, all were in CDC stage C, two had detectable HIV viral load and seven had CD4 cell counts below 200/mm3. PLWHIV had similar levels of anti-Spike antibodies (1149.0 [1066.6;1237.8] vs 1299.3 [1208.7;1396.6] BAU/mL, p=0.27) but lower seroneutralization titers (156.8 [141.9;173.2] vs 279.8 [256.1;305.6] IU/mL, p<0.01) than controls (figure). Conclusion: PLWHIV under ARV treatment had high response rates one month after two doses of COVID-19 vaccination. Nonetheless, seroneutralization titers were lower, and non-responders in PLWHIV had a more advanced disease stage. Longer follow-up is needed to gain a better insight into the humoral response after COVID-19 vaccination in PLWHIV.

9.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S5-S6, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867503

ABSTRACT

Introduction L'efficacité de la vaccination Covid-19 est diminuée chez les personnes immunodéprimées. La réponse en anticorps anti-Spike est hétérogène dans ces populations mais la plupart des études publiées sont de taille limitée sans groupe contrôle. Matériels et méthodes COV-POPART est une cohorte nationale prospective multicentrique ayant inclus, entre le 25 mars et le 31 décembre 2021, des participants adultes dans 11 populations particulières (cancer solide, transplantés organe solide (TOS), greffés cellules souches hématopoïétiques (GCSH), insuffisants rénaux chroniques (IRC), maladies auto-immunes et systémiques (MAIS), rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), Sclérose En Plaques et maladies du spectre de la neuromyélite optique (SEP), hypogammaglobulinémie, diabète (1 et 2), obésité sans diabète, Personnes Vivant avec le VIH-1 (PVVIH)) et 2 groupes contrôles (18-74 ans et > 74 ans) indemnes des affections suscitées. Les participants ayant à l'inclusion des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. La proportion de participants avec des anticorps IgG anti-Spike (ELISA Euroimmun) (=répondeurs) et des anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro sur la souche originale) a été évaluée de manière standardisée et centralisée un mois après la deuxième dose de vaccin. Résultats Parmi les 6612 participants de la cohorte, 3301 avaient des résultats disponibles au 17/02/2022 et 3127 des anticorps anti-NCP négatifs : 2271 participants de populations particulières (156 cancers solides, 135 TOS, 47 GCSH, 81 IRC, 124 MAI, 129 RIC, 321 SEP, 50 hypogammaglobulinémies, 320 diabétiques, 623 obèses non diabétiques et 777 VIH) et 856 contrôles (831 : 18-74 ans et 25 : >74 ans). La majorité des participants (86,7%) a reçu deux doses de BNT162b2. Dans le groupe contrôle, 99,9% (IC95% 99,3 ;100,0) des personnes âgées de 18 à 74 ans et 96,0% (79.6 ;99,9) des personnes âgées de plus de 75 ans ont développé des anticorps IgG anti-Spike. Chez les patients obèses et les PVVIH, les pourcentages de répondeurs étaient de 88,9 % (86,2 ;91,3) et 97.3 % (95,9 ;98,3). Les pourcentages de répondeurs étaient plus faibles chez les SEP (73,8 % [68,7 ;78,6]), GCSH (61,7 % [46,4 ;75,5]) ou TOS (31,1 % [23,4 ;39,6]). La fréquence des anticorps neutralisants était similaire à celle des anticorps anti-Spike dans les groupes contrôles. Les obèses et PVVIH (85,8 % [82,8 ;88,5] et 95,6 % [93,9 ;96,9]) présentaient plus fréquemment des anticorps neutralisants contrairement aux participants SEP, GSCH et TOS (69,8 % [64,4 ;74,8], 57,4 % [42,2 ;71,7] et 27,4 % [20,1 ;35,7]). Conclusion Les résultats préliminaires de la cohorte COV-POPART montrent, à 1 mois de la fin du schéma vaccinal standard de primo-vaccination Covid-19, une réponse humorale hétérogène dans les populations particulières. Cette réponse est plus faible chez les patients atteints de SEP, GSCH ou TOS. Aucun lien d'intérêt

10.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S25, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867495

ABSTRACT

Introduction Le risque de thrombocytopénies thrombotiques immunitaires induites par le vaccin ChAdOx1-nCoV19 a conduit la France à recommander une seconde dose par un vaccin ARNm chez les personnes <55 ans ayant reçu une dose de ce vaccin. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2, et la réactogénicité dans le groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude nichée dans l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale française évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 dans des populations particulières. Ont été inclus dans cette étude des participants âgés de 18 à 54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 (groupe 1) ayant reçu une dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe BNT162b2/BNT162b2 (groupe 2) ayant reçu 2 doses BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike SARS-CoV-2 (anti-S, ELISA) et d'IgG neutralisants spécifiques SARS-CoV-2 (test de neutralisation in vitro;souche Wuhan chez tous les sujets;Delta (B.1.617.2) et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-échantillon), ont été évalués de façon centralisée 28 jours après la seconde dose de vaccin. La réactogénicité (événements indésirables (EI) locaux/systémiques sollicités) a été évaluée pendant 28 jours après la dose BNT162b2 dans le groupe 1. Résultats Au total, 180 participants ont été inclus dans le groupe 1 (69,4 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 29-44) et 227 dans le groupe 2 (50,4 % de femmes, âge de médian 44 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 178 (98,9 %) participants du groupe 1 et tous les participants du groupe 2;les titres moyens géométriques (GMT) d'IgG anti-S étaient de 1 390,4 BAU/mL (IC95% 1262,8-1530,8) dans le groupe 1 et 1395,2 (1273,6-1528,3) dans le groupe 2;les titres d'IgG anti-S étaient >264 BAU/mL chez 176 (98,9%) et 220 (96,9%) participants des groupes 1 et 2 respectivement. Une séroconversion en anticorps neutralisants vis-à-vis de la souche Wuhan était mise en évidence chez 177 (99,4%) participants du groupe 1 et 223 (98,2%) du groupe 2, vis-à-vis du variant Delta chez 35/35 (100%) participants du groupe 1 et 10/10 (100%) participants du groupe 2, vis-à-vis du variant Omicron chez 32/35 (91,4%) participants du groupe 1 et 7/10 (70%) participants du groupe 2 (titres ≤ 40 chez 25/32 (78,1%) participants du groupe 1 et chez tous ceux du groupe 2). Des EI locaux ou systémiques (asthénie (74/106 (69,8%)), myalgies (47/106 (44,3%)), céphalées (52/107 (48,6)) ont été observés respectivement chez 123/157 (78,3%) et 107/160 (66,9%) participants du groupe 1. Conclusion Une vaccination hétérologue associant ChAdOx1-nCoV19 et BNT162b2 permet d'induire une réponse humorale robuste, un mois après la seconde injection avec un profil de réactogénicité acceptable. Aucun lien d'intérêt

11.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 69:S6, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1240580

ABSTRACT

Introduction Même en période d’urgence épidémique, les essais cliniques randomisés restent la meilleure approche pour évaluer l’efficacité d’une intervention. Cependant différents défis méthodologiques se posent : pouvoir : – intégrer différentes stratégies thérapeutiques repositionnées ou innovantes adaptées aux connaissances émergentes lors de la conception et à différents stades de l’essai ;– écarter rapidement celles qui ne se révèlent pas prometteuses. Début 2021, aucun traitement n’est validé dans le traitement précoce de la COVID-19. Pourtant un tel traitement permettrait d’éviter les hospitalisations ou le décès. L’objectif de COVERAGE est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de différents traitements ambulatoires pour diminuer le risque d’aggravation chez des patients fragiles avec facteurs de risque de gravité. Depuis sa mise en place de multiples adaptations ont pu être effectuées grâce au choix d’un schéma flexible. Méthodes COVERAGE est un essai multicentrique français de phase 3, de supériorité, contrôlé randomisé, ouvert à plusieurs bras parallèles (NCT04356495). Les patients – âge≥60 ans ou≥50 ans avec des comorbidités (ex : obésité) – présentant une COVID-19 sans critère d’hospitalisation sont randomisés (ratio 1) entre différentes stratégies expérimentales ou une stratégie contrôle. La randomisation est stratifiée sur le centre et d’autres facteurs de stratification peuvent être définis au cours du temps. Chaque stratégie thérapeutique peut être introduite dans tous ou certains centres à une période calendaire différente dans deux phases successives : d’abord une phase pilote (n=36) fondée sur un schéma de Fleming en une étape destinée à évaluer la tolérance et l’acceptabilité en traitement ambulatoire et à explorer les premiers paramètres d’évolution clinique ;puis, une phase d’efficacité (n=169) comparative utilisant un schéma adaptatif multi-bras multi-étape (MAMS) où chaque bras expérimental est comparé séparément aux participants du bras témoin unique inclus dans la même période calendaire pour éviter des biais de sélection et de confusion. Trois analyses intermédiaires (futilité±efficacité précoce) et une analyse finale seront effectuées pour le critère principal d’efficacité à j14, après l’inclusion de 30, 60, et 102 participants en phase d’efficacité. Chaque bras a un minimum de 36 participants (si arrêt après la phase pilote) et un maximum de 36+169 participants (si arrêt en fin de la phase d’efficacité). Le nombre total de patients inclus dans l’essai dépendra du nombre de bras, des décisions de passage de la phase pilote à la phase d’efficacité pour chaque stratégie, et de la durée de l’épidémie. Résultats Depuis mars 2020, plusieurs amendements au protocole ont permis de supprimer ou ajouter des bras, adapter les critères d’éligibilité et de stratification, effectuer une ouverture multicentrique progressive dans le cadre d’une extension nationale. En novembre 2020, COVERAGE s’est transformé en plateforme nationale dans le cadre de la stratégie REACTing pour optimiser les efforts de recherche français et a obtenu le label priorité nationale de recherche par le CAPNET. Fin janvier 2021, 112 participants étaient inclus et le recrutement continue. Conclusion L’essai COVERAGE a été construit pour s’adapter aux contraintes de la recherche clinique en période d’urgence épidémique. Le schéma adaptatif permettra d’évaluer la tolérance, la faisabilité ambulatoire et l’efficacité de différentes stratégies thérapeutiques précoces contre la COVID-19.

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